À la Scael, Olis ne verra pas le jour
La Scael renonce à son projet d’agri-quartier. Aux portes de Chartres, elle devait transformer un ancien silo en ferme urbaine. Il n’en sera rien.
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« Il y a trop de contraintes réglementaires », regrette Jean-Sébastien Loyer, directeur général de la Scael. Après cinq ans d’études de pré-faisabilité, la coopérative d’Eure-et-Loir ne donne pas suite à Olis, son projet d’agri-quartier. Fin 2018, elle avait annoncé vouloir transformer, à Lucé, dans l’agglomération de Chartres, un ancien site de collecte en ferme aquacole et en logements, en favorisant les différents usages des lieux (restaurant, énergie…).
« Il est plus facile de laisser un terrain en friche que de proposer un projet innovant. C’est dommage, mais il faut être pragmatique. On a essayé, en étant vigilants sur les montants investis. Aujourd’hui, les enjeux financiers sont trop importants par rapport à la taille de notre groupe, ce serait trop risqué de continuer », ajoute le DG.
Contraintes sur l’eau
Ce qui bloque, c’est la réglementation sur l’eau. Les autorités locales n’ont pas donné leur aval pour la pisciculture hors sol. La Scael, qui a investi dans l’expérimentation aquacole, va quand même implanter des petites unités de production piscicole dans les fermes de ses adhérents. Les poissons (saumon et truite) seront transformés par l’entreprise AMP (Aquaponic Management Project), non pas à Chartres, mais à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Une à deux fermes devraient être opérationnelles début 2025.
Des logements « classiques » vont être construits d’ici deux à trois ans sur le site de l’ancien silo.
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